Je suis kinésithérapeute et titulaire d'un doctorat en biomécanique. J’ai dédié ma carrière aux personnes en situation de handicap et particulièrement aux utilisateurs de fauteuils roulants. J’ai commencé en tant que clinicienne, j’ai ensuite réussi à faire la transition vers la recherche, en me concentrant particulièrement sur les aspects biomécaniques de l'utilisation des fauteuils roulants. Impliquée au sein de l'association française Positif-Mobilité, je milite en faveur d'un positionnement optimal et de mesures préventives pour les utilisateurs de fauteuils roulants au sein de la communauté française.
Je poursuis actuellement mes recherches en postdoc avec Cirris au Québec, cherchant à approfondir ses connaissances sur la relation entre les pratiques cliniques et la biomécanique. Mon parcours montre comment allier expertise clinique et recherche avec comme objectif : améliorer la vie des personnes en situation de handicap moteur.
Après ma formation initiale en kinésithérapie, j'ai approfondi mes connaissances en ingénierie biomédicale et neurosciences, me spécialisant dans l'intégration des technologies avancées en rééducation. Actuellement Coordonnateur Scientifique chez ORPEA, j'élabore et suis des études cliniques axées sur l'amélioration de la qualité de vie des personnes âgées et des patients. Mon travail quotidien implique une collaboration étroite avec des équipes multidisciplinaires pour développer des protocoles de recherche qui intègrent les dernières innovations en matière de rééducation physique. L'interaction entre la science des données et la kinésithérapie est au cœur de mes recherches. Passionné par le potentiel des nouvelles technologies dans la kinésithérapie, j'essaie de contribuer activement à la communauté scientifique via l'organisation d'évènements et ma participation dans les sociétés savantes
Margaux est titulaire d’un Bachelor en physiothérapie depuis 2012 (Trinity College Dublin, Irlande) et a obtenu un Master en Médecine du Sport et de l’Exercice en 2013 (Université de Glasgow, Grande-Bretagne). Elle a ensuite travaillé à l’étranger (quatre ans à Singapour et un an en Australie), principalement dans le domaine musculosquelettique et sportif. De retour en Suisse en 2018, elle continua une pratique en cabinet, tout en complétant un doctorat en Sciences de la vie (axe : gonarthrose et biomécanique). Elle enseigne depuis 2023 dans la filière physiothérapie de la Haute Ecole de Santé Vaud à Lausanne en Suisse. Son objectif est d’effectuer de la recherche de haute qualité, d'enseigner et de continuer à pratiquer, dans le but d'améliorer continuellement la qualité des traitements physiothérapeutiques délivrés aux patients du monde entier.
Lucía Bracco, masseur-kinésithérapeute et Docteur en STAPS, travaille actuellement comme enseignante et référente recherche à l'IFMK de Montpellier et poursuit ses activités de recherche au sein du laboratoire INSERM U1093-CAPS en tant que chercheur collaborateur. Ses axes de travail se concentrent sur les effets du vieillissement sur le contrôle moteur, en particulier sur la marche, ainsi que sur la rééducation gériatrique, notamment dans le contexte de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées.
Siloé est kinésithérapeute depuis 2014. Après avoir exercé en libéral, elle s’est engagée dans un cursus universitaire : licence de physiologie, master puis doctorat en neurosciences au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon, qu’elle a soutenu en décembre 2023. Ses travaux de recherche portent sur la perception de la douleur du nourrisson à l’écoute de ses pleurs, et sur comment le fait d’être parent ou professionnel de santé module cette perception, à la fois au niveau comportemental et cérébral. En parallèle, elle enseigne à l’université et en formation initiale en kinésithérapie à Lyon et Saint-Etienne.
Kinésithérapeute diplômé à l’Université de Liège (Belgique) en 2002, Christophe a défendu sa thèse de Doctorat qui portait sur l’évaluation et la rééducation des patients souffrant de lombalgie chronique en 2008. Après un post-doc à Maastricht (Pays-Bas), il a suivi une formation en thérapie manuelle reconnue par l’IFOMPT. Il est chargé de cours invité à la Faculté des Sciences de la Motricité de l’UCLouvain depuis 2015 et a été nommé Professeur au sein du Département des Sciences de la Motricité de la Faculté de Médecine (ULiège) en 2021. A côté de ses activités pédagogiques et de recherche (H-index de 20), portant notamment sur les douleurs/dysfonctions rachidiennes, la douleur chronique, la thérapie manuelle, le raisonnement clinique, la communication et l’approche EBP, il conserve également une activité clinique au sein du programme multidisciplinaire proposé par la Clinique du Dos du CHUOA. Il est par ailleurs membre du Comité Editorial des journaux JOSPT et JMMT, le Président de la Société Scientifique Francophone de Kinésithérapie (SSFK) depuis 4 ans et est devenu en 2021 le Président de la Belgian Back Society (BBS). Ayant participé et ayant d’excellents souvenirs de plusieurs éditions précédentes des JFK, il est ravi de rester dans le comité scientifique et fera de son mieux pour que cette nouvelle édition du congrès incontournable pour les kinésithérapeutes francophones attire encore plus de monde et soit inoubliable pour tous participants.
Kinésithérapeute depuis 2008, Jean-Philippe partage son activité entre la pratique libérale, l’enseignement et la recherche. Son domaine d'intérêt principal est le traitement des troubles musculo-squelettiques et de la douleur persistante, avec un intérêt particulier pour la lombalgie. Il travaille aussi sur des outils d’ingénierie mécanique et l’intégration des technologies issues des sciences données en pratique. Il a un master de physiothérapie (université de Dundee, Écosse) et un doctorat en bio-ingénierie mécanique (université de Poitiers, France). Il souhaite apporter son expérience dans l’ingénierie et les nouvelles technologies pour ce congrès.
Noémie DUCLOS est kinésithérapeute depuis 2010 (Grenoble) et titulaire d'un doctorat en Sciences du Mouvement Humain (Aix-Marseille, 2014). Elle a réalisé un post-doctorat à Montréal (2015-2018). Elle est actuellement enseignant-chercheur (maître de conférences) en sciences de la rééducation et de la réadaptation à l'Université de Bordeaux et au centre de recherche Bordeaux Population Health (U1219, INSERM). Ses travaux de recherche portent sur les activités posturo-locomotrices (équilibre, locomotion, orientation dans l'espace…). Noémie est sensible à la notion de « validité écologique », c’est-à-dire qu’elle souhaite que ses recherches reflètent la réalité des personnes dans leur vie quotidienne. Cela l'amène à utiliser de nouvelles technologies telles que des capteurs inertiels et la réalité virtuelle, notamment auprès des personnes post-AVC.
Kinésithérapeute diplômée de Nancy depuis 2021, Elisa a poursuivi son cursus en réalisant le Master 2 « Maladies chroniques et handicap, mention Recherche en Réadaptation » à La Sorbonne. Très intéressée par la recherche et la neurologie depuis sa formation initiale, elle réalise actuellement un Doctorat en Neurosciences et imagerie biomédicale à l’Institut de Psychiatrie et Neurosciences de Paris (IPNP). Ses travaux portent sur le lien entre mesures comportementales sensori-motrices et connectivité cérébrale (à l’aide de la Stimulation Magnétique Transcrânienne, IRM fonctionnelle et de diffusion) pour améliorer la prédiction de la récupération de la dextérité manuelle après AVC. Enseignante vacataire dans plusieurs IFMK parisiens, elle partage ses connaissances en méthodologie de recherche et sur la plasticité cérébrale. En dehors de ses travaux de thèse, elle a participé au comité de relecture de la reconnaissance de la spécificité de « Rééducation en neurologie » du CMK, a participé au concours Ma Thèse en 180 secondes, est Présidente de l’association des jeunes chercheurs de l’IPNP et réalise également un Diplôme Universitaire en Biostatistiques à La Sorbonne.
Joseph EL MIR possède un master de recherche et est aujourd’hui docteur en physiothérapie (thèse portait sur les effets hémodynamiques de la MI-Ex chez les DMD). Il intervient régulièrement comme conférencier à des congrès internationaux en Europe et au Moyen-Orient. Il est responsable de l’Unité respiratoire au SESOBEL (une organisation non gouvernementale prenant en charge +1400 enfants et jeunes en situation d’handicap) et également enseignant à l’Université Saint Joseph de Beyrouth. Il est Co-Fondateur de LAND for hope, une association familiale pour les personnes atteintes de Maladie Neuromusculaire (MNM) et le fondateur de la Respiratory Care Clinic (clinique privée) Membre de la Société respiratoire européenne, il travaille comme consultant et formateur dans les pays arabes en physiothérapie et soins respiratoires. Il intervient également comme formateur en évaluation de la Mesure de la Fonction Motrice (MFM) au Moyen-Orient et en Europe ainsi que sur les MNM (Maladies Neuro-Musculaires).
Arthur Filleul est kinésithérapeute depuis 2021 et titulaire de deux master 2 en Recherche Clinique & en Ethique. Il est kinésithérapeute à domicile et enseignant vacataire à l’IFMK de Rennes. Actuellement il est également professionnel de recherche au centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain ainsi qu’au Laboratoire d’éthique vivante en réadaptation. Il est également co-fondateur du groupe d’intérêt “philo & kiné” de la SFP.
Sophie est kinésithérapeute depuis 2004. Elle a exercé pendant plus de 10 à l’hôpital R. Poincaré. Elle a continué ses études en parallèle de son activité salariée avec un master 2 recherche, contrôle moteur à l’Université de Paris Ouest Nanterre. Elle a ensuite poursuivi en doctorat, soutenu en 2017 à l’Université de Paris Saclay qui portait sur la fatigue et la fatigabilité chez les patients atteints de sclérose en plaques. Elle est impliquée dans la formation initiale comme enseignante vacataire ainsi qu’en formation continue (principalement en méthodologie de recherche). Au CHU de Rennes, elle partage son activité entre la recherche au sein de l’Equipe d’Appui à la Recherche en Soins (à 50%, avec une activité de recherche et d’accompagnement à la recherche) et une activité clinique (30% à l’Unité Clinique d’Analyse du Mouvement et dans le service de MPR).
Kinésithérapeute depuis 2020, j'ai travaillé au centre hospitalier de Die (Drôme) avant de me tourner vers la recherche. Je travaille depuis 2 ans pour la School of Physiotherapy au University College Dublin (Irlande) avec un intérêt particulier pour les approches qualitatives et les sciences sociales en réadaptation. Les projets de recherche auxquels je participe portent sur la prise en charge de la douleur dans les centres de santé en Ouganda, les commotions cérébrales dans les sports de contact ou encore l'urbansime et l'activité physique en Irlande.
Guillaume Le Sant est masseur-kinésithérapeute et titulaire d’un doctorat de sciences (STAPS, mention : biomécanique) de l’Université de Nantes, ayant porté sur l’évaluation des propriétés des muscles de la cheville (et la variabilité intra- et inter-individuelle de celles-ci) après un AVC. Il est également certifié en neuro-rééducation. Enseignant-chercheur à Nantes Université (Laboratoire Motricité, Interactions, Performance, UR 4334) et à l’IFM3R (IFMK Nantes) depuis 2019, il assure en particulier la coordination entre IFM3R/Université. Son activité, centrée en inter-professionnalité, se partage entre : l’enseignement en formation initiale et continue dans différentes filières (médecine, STAPS, kinésithérapie…) ; et la recherche en sciences de la rééducation et réadaptation à Nantes Université et au CHU de Nantes (MPR). Lauréat en 2021 de l’Appel à Projet de la Société Française de Physiothérapie (Catégorie Sénior CSP), ses travaux concourent à optimiser les propositions thérapeutiques impliquant les rééducateurs dans différents contextes (neurologie, traumatologie) via des interventions innovantes et/ou proposées de façon précoce dans le parcours de soins des patients.Il est par ailleurs depuis 2021 deputy editor de l’European Rehabilitation Journal et a récemment participé à l’élaboration des recommandations de bonne pratiques sur le thème de la « Rééducation d'un AVC de l'adulte » pour la Haute Autorité de Santé.
Kinésithérapeute depuis 2009, Adrien a orienté son emploi du temps principalement sur de la formation initiale et continue, ainsi que l’écriture et la coordination d’ouvrages sur les différents champs de pratique professionnelle. Membre du Comité Scientifique de l’édition 2017, puis Co-Pilote de ce comité en 2019, il réitère sa participation en tant que membre du comité scientifique pour l’année 2023. Son envie est de montrer que l’intégration clinique des résultats de la recherche est importante et accessible à tous.
Titulaire de deux formations paramédicales, infirmier et masseur-kinésithérapeute, Julien PATOUX est responsable pédagogique des étudiants de première année à l'IFMK de Dax dans les Landes. Julien partage également son temps entre un travail doctoral en philosophie au sein de l’UPEC et une activité en tant que membre du Comité de Protection des Personnes Sud-Ouest et Outre-Mer III, au sein du collège 2, en qualité d’éthicien. Sa mission, comme son rôle dans ce congrès, est de promouvoir l’interdisciplinarité et le partage de connaissances auprès des professionnels de santé et les étudiants en masso-kinésithérapie.
Kinésithérapeute depuis 2010, William est spécialisé en kinésithérapie respiratoire. Son parcours professionnel est ponctué d’expériences cliniques réalisées dans plusieurs structures aux dynamiques variées (hôpitaux universitaires, centres de revalidation respiratoire, soins de suite et réadaptation, cabinet privé) tant en Belgique qu’en France. Il partage actuellement son temps de travail entre deux institution : il est clinicien dans le service d'oncologie au Cliniques universitaires Saint-Luc, et professeur à l’UCLouvain. Il contribue activement à la promotion de la kinésithérapie par le biais de l'enseignement, de sa participation à des congrès nationaux et internationaux, de ses recherches, ainsi que de la supervision de mémoires et de thèses. De plus, il initie diverses initiatives telles que la création du SFEK (Symposium Francophone des Étudiants en Kinésithérapie).
Benoit STEENSTRUP est kinésithérapeute libéral, spécialisé en santé lombo-pelvienne et kiné du sport. Il consulte au CHU de Rouen depuis 1993, dans le secteur universitaire du service d'urologie. Actuellement membre SFP/IUGA/AFREPP, il est investi au sein des CA de la SIFUD PP et de l’IRMS2. Clinicien-chercheur formé "Smarterehab" et "PW Hodges" en contrôle moteur, il enseigne les disciplines de lombalgie, de santé pelvienne et de techniques cognitivo-comportementales en IFMK, en DESF et en formation continue. Il a dirigé des mémoires/thèse pour DE et doctorats. Il a été jury de DE, et HDR (Habilitation à Diriger la Recherche). Il a suivi un DIU d'investigateur en recherche clinique. Il est l'investigateur principal de 2 PHRIP et d'un GIRCI. En 2020-21, il a contribué à la rédaction de recommandations HAS. Auteur d'une 20e de publications depuis 2012 (Indice H-5, i10-3, Citation 80), il est relecteur Elsevier et Springer.
Camille Tooth, PT, PhD, est kinésithérapeute du sport spécialisée en rééducation de l'épaule ainsi que préparateur physique. Dans ce cadre, elle prend en charge divers sportifs, du niveau amateur au plus haut niveau, tant d’un point de vue préventif que curatif. Elle a soutenu sa thèse de doctorat ("Assessing the sporting shoulder : a critical analysis of the current tools) en octobre 2022. Elle est également Professeur Associé au sein du Département des Sciences de la Motricité de l’Université de Liège. Depuis avril 2022, elle travaille pour le réseau ReFORM (Réseau Francophone Olympique de la Recherche en Médecine du Sport) en tant que coordinatrice scientifique.
Laurence Vignaux est Physiothérapeute, cheffe de service du département de médecine au CHUV de Lausanne (Suisse)
Son parcours ressemble à un parcours de patient : avant pendant et après la maladie et l’hospitalisation, rassemblant la clinique, les projets, la transversalité, et une insatiable curiosité scientifique.
Diplômée en 1990, elle tombe rapidement en amour avec la réanimation au CHU de Toulouse. Son domaine : plutôt le cardiorespiratoire, ses deux sujets surtout la mobilisation précoce et la ventilation mécanique. En 2005 elle entame un parcours universitaire, et passe son PhD (Synchronisation patient-machine) aux HUG (Genève, Suisse). En 2011 chez Hamilton, industrie biotechnologique, elle intègre le département R&D (Clinical Research Manager). Retour à l’hôpital en 2013, en tant que responsable cette fois. Elle développe des réhabilitations pluridisciplinaires pour les pathologies cardio respiratoires, métaboliques et oncologiques et mène quelques projets institutionnels ; elle valide un diplôme de management des institutions de santé.
En 2023 elle rejoint le CHUV (Lausanne, Suisse) comme cheffe du service de physiothérapie. Elle y retrouve les soins aigus, la réhabilitation, et découvre la gériatrie.